Compte rendu
de Bernard T : Repas
Physiciens au restaurant «le
Castel » du Bois-Genoud 1er
Juin 2007
Nous avions
pour cette réunion deux hôtes
proches de nous car associés à
nos réussites professionnelles,
en les personnes de Madame
Claudine Vittoz, épouse de notre
professeur de mécanique et de
physique Bernard Vittoz, devenu
plus tard Président de
l’EPFL et décédé
l’an passé, et de notre
professeur de physique Jean-Pierre
Borel, qui nous avaient fait
l’honneur de répondre
favorablement à notre invitation.
Nous avons
tous remarqué la sérénité et
l’ouverture de nos hôtes
malgré les épreuves
douloureuses qu’ils ont subies.
Dans la conversation, nous avons
appris que Madame Vittoz
arpentait le cœur de la
France à la découverte de
richesses architecturales et du
contenu de leurs caves, comme
elle le faisait avec Monsieur
Vittoz, et que Monsieur Borel,
aussi amateur de ces voyages, se
rendait chaque matin à son
laboratoire de l’EPFL pour
étudier les propriétés des
amas d’amas d’atomes,
après avoir fait initialement sa
demande de crédit comme
n’importe quel jeune
doctorant bien sûr. Relevons
l’heure d’arrivée de 7
heures du matin de Monsieur Borel
à l’EPFL, qui, si j’en
juge par mes observations,
n’est pas celle de
doctorants à leur lieu de
travail…
Nous avons
aussi reçu des nouvelles de
Serge. Serge s’est cassé la
jambe lors d’une chute, et
par un surplus de malchance, a
pris une maladie nosocomiale
pendant sa convalescence dans une
clinique. Cette maladie est
aujourd’hui guérie (après
un retour de plusieurs semaines
à l’hôpital de Genève),
mais sa jambe n’a pas
cicatrisé. Les dernières
nouvelles par Hermine étaient
que les médecins avaient
diagnostiqué une ostéoporose,
rendant inutile une opération.
Une amélioration ne pourra avoir
lieu avant une année. Une bonne
nouvelle est que Serge est
rentré chez lui, ce qui a
transformé le visage de Serge.
Mais le fait qu’il ne puisse
pas bouger sa jambe pendant
encore un certain temps lui est
très pénible.
Je peux vous
dire que, malgré cette situation
pénible sur le plan physique et
sur le plan moral, son visage
s’épanouit lorsqu’il
est entouré. L’évocation
d’une soirée bien arrosée
au bord du lac en Juin 1969
pendant laquelle il nous avait
vanté les qualités du cognac « Prunus
arménicus » à de très
nombreuses reprises, le verre
levé, l’a fait rire.
Encore une
fois, nous avons apprécié les
mets et les vins du Castel de
Bois-Genoud, citons entre autres
le filet d’omble sauvage
étuvé, le Féchy 2005 et le
Pinot noir « Le capitaine ».
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